
Le vendredi 29 mars 2019, le centre Metz Congrès Robert Schuman affichait salle comble à l’occasion de la conférence de Florence Servan-Schreiber, « La science du bonheur », organisée par le Comité de Moselle de la Ligue contre le Cancer et le Centre Pierre Janet. Formée à la psychologie positive, une discipline jeune de 20 ans qui s’intéresse à l’épanouissement des personnes et au fonctionnement optimal des organisations, l’auteure et conférencière donnait des clés, validées par la science, pour nous sentir plus heureux au quotidien.
Et si au lieu de porter notre attention sur les dysfonctionnements et le mal-être, nous nous intéressions à ce qui rend heureux ? C’est l’approche du verre à moitié plein que propose la psychologie positive, dont l’objet d’étude scientifique est d’établir des principes généraux de fonctionnement, de comportements et d’habitudes qui favorisent le bonheur. A ne pas confondre avec la pensée positive, sans fondement scientifique, précise la conférencière, qui nous ferait voir le monde avec des lunettes roses et nier les souffrances. La « science du bonheur », elle, est préventive et nous apprend à être davantage préparé à affronter les coups durs !
Alors, comment qualifier le bonheur ? Pour poser les bases, commençons par ce qu’il n’est pas : le bonheur n’est pas le contraire du malheur puisque l’un n’existe pas sans l’autre. L’humain oscille en permanence entre ces deux états. Cette réalité n’est pas le signe d’un manque d’épanouissement mais bien la preuve que nous sommes vivants ! En revanche, l’apathie l’est ; cet état figé d’indifférence, où l’on ne ressent plus de sentiments de bonheur ni de malheur, est du ressort de la psychologie « traditionnelle » car la pathologie doit être soignée.
Si, bien avant la psychologie positive, les chercheurs s’étaient accordé sur le fait que la capacité à être heureux relevait purement de la génétique, une chercheuse américaine de l’Université UC Davis en Californie, est venue nuancer cette conclusion trop hâtive. Elle a pris en considération les effets secondaires observables chez les personnes heureuses : elles se sentent plus reliées aux gens qui les entourent, elles sont plus engagées dans leurs projets, elles sont en meilleure santé ! A la question « D’où vient la capacité à se sentir heureux ? », cette chercheuse arrive aux conclusions suivantes :
- Le bonheur est prédéterminé par nos gênes à 50 %. Il est lié à notre capacité biologique à sécréter certains neurotransmetteurs responsables de la sensation de bien-être, tels que les endorphines, la sérotonine ou encore l’ocytocine, connue comme l’hormone de l’attachement.
- Le bonheur dépend des conditions extérieures à 10 %. En voilà une donnée intéressante ! N’avons-nous pas tous de longues listes d’objectifs, de désirs et de rêves que nous aimerions concrétiser en pensant qu’une fois que ça sera le cas, nous pourrons enfin être heureux ? Ces 10% nous révèlent que, si parfois certains changements de vie sont nécessaires, le bonheur ne doit pas être conditionné à des circonstances extérieures comme le succès, l’argent, la météo, ou encore le physique.
- Le bonheur est conditionné par la lecture de notre vécu à 40%, c’est-à-dire par notre interprétation subjective de ce que nous vivons. On s’est aperçu que les gens les plus heureux, lorsqu’ils subissent des événements difficiles, ont la capacité à vite se remettre de leurs émotions désagréables, à trouver des alternatives et à continuer d’avancer. Ils interprètent les revers comme des défis à dépasser plutôt que comme des malheurs ou des obstacles insurmontables.
C’est précisément suite à des aléas de la vie que Florence Servan-Schreiber a rebondi et a « fleuri », un terme de psychologie positive qui désigne « le fait d’aimer la façon singulière dont on contribue au monde ». Elle a eu l’occasion de se former à cette science du bonheur, elle a pris le temps d’en appliquer les principes et a entrepris d’écrire son premier livre « 3 kifs par jour », qui a rapidement rencontré le succès. Plus tard, suite au décès de son cousin, le célèbre psychiatre David Servan-Schreiber, elle a décidé de reprendre son école de formation à la technique EMDR pour perpétuer le travail de David. Malgré son manque d’appétit pour le management et les doutes que lui insufflaient les petites voix dans sa tête, elle s’est lancée et a connu l’épanouissement.
Elle s’est alors naturellement tournée vers la psychologie positive pour comprendre les facteurs et les causes de sa belle réussite que pourtant, d’après elle, rien ne laissait présager. Une réussite qu’elle attribue à l’utilisation de ses « superpouvoirs ».
En effet, les chercheurs en psychologie positive avaient de leur côté identifié 24 qualités, appelées « forces de caractère », qu’il est possible de connaître en répondant à un questionnaire : être drôle, persévérant, honnête, créatif, curieux, avoir le sens de la justice, etc. Des qualités somme toutes banales mais qui classées dans l’ordre qui nous correspond de 1 à 24 forment « un alliage unique de ce que nous sommes et de ce que nous avons de meilleur ». Elles forment véritablement nos superpouvoirs ; elles nous rendent différents, uniques, performants, attachants ! Si nous utilisons nos superpouvoirs, c’est-à-dire que nous faisons honneur à notre mode de fonctionnement propre, nous avons toutes les chances de réussir tout en prenant du plaisir.
Dans ses explorations, notre conférencière s’est intéressée à d’autres découvertes scientifiques, qui jouent un rôle dans le bonheur :
- Le besoin des autres. Nous sommes des créatures sociales ; nous avons tous besoin d’être considérés par les autres et que l’on porte un regard positif sur nous. Une bonne manière d’agir sur les 40% sur lesquels nous avons la main en matière de bonheur, est d’éviter les personnes qui portent des jugements négatifs sur nous et de rechercher des miroirs positifs.
- L’état d’esprit positif, qui peut être facilement provoqué par un geste de reconnaissance, un encouragement ou un sourire, augmente la mémoire, rend plus efficace, plus créatif, plus performent. Nous sommes plus compétents avec un état d’esprit positif qu’avec un état neutre ou contrarié.
- La créativité. Il y a des activités ou des actions qui nous font véritablement vivre des « moments de bonheur extrême », au cours desquels nous engageons nos compétences vers un objectif pour lequel nous allons recevoir un feedback et qui nous font perdre la notion de nous-mêmes tout comme la notion du temps. Il est important de savoir ce qui nous plonge dans cet état si particulier de pleine présence, où notre créativité et notre concentration sont à leur maximum, et de nous assurer que nous le faisons souvent.
Pour clôturer la conférence sur une notre très concrète, Florence Servan-Schreiber nous fait cadeau d’une liste de « trucs » validés par la science pour être plus heureux :
- Savourer le moment présent
- Cesser de se comparer
- Attacher moins d’importance à l’argent
- Rechercher à la fois le plaisir, l’engagement et le sens
- Chérir les gens qui nous entourent
- Bouger
- Cultiver la gratitude
- Donner sans attendre de retour
- Sourire
Article rédigé par Rachel Vieira Gomes, sophrologue (www.socolibris.lu), d’après les propos de Florence Servan-Schreiber lors de conférence « La science du bonheur » le 29 mars 2019.
Le vendredi 29 mars 2019, le centre Metz Congrès Robert Schuman affichait salle comble à l’occasion de la conférence de Florence Servan-Schreiber, « La science du bonheur », organisée par le Comité de Moselle de la Ligue contre le Cancer et le Centre Pierre Janet. Formée à la psychologie positive, une discipline jeune de 20 ans qui s’intéresse à l’épanouissement des personnes et au fonctionnement optimal des organisations, l’auteure et conférencière donnait des clés, validées par la science, pour nous sentir plus heureux au quotidien.
Et si au lieu de porter notre attention sur les dysfonctionnements et le mal-être, nous nous intéressions à ce qui rend heureux ? C’est l’approche du verre à moitié plein que propose la psychologie positive, dont l’objet d’étude scientifique est d’établir des principes généraux de fonctionnement, de comportements et d’habitudes qui favorisent le bonheur. A ne pas confondre avec la pensée positive, sans fondement scientifique, précise la conférencière, qui nous ferait voir le monde avec des lunettes roses et nier les souffrances. La « science du bonheur », elle, est préventive et nous apprend à être davantage préparé à affronter les coups durs !
Alors, comment qualifier le bonheur ? Pour poser les bases, commençons par ce qu’il n’est pas : le bonheur n’est pas le contraire du malheur puisque l’un n’existe pas sans l’autre. L’humain oscille en permanence entre ces deux états. Cette réalité n’est pas le signe d’un manque d’épanouissement mais bien la preuve que nous sommes vivants ! En revanche, l’apathie l’est ; cet état figé d’indifférence, où l’on ne ressent plus de sentiments de bonheur ni de malheur, est du ressort de la psychologie « traditionnelle » car la pathologie doit être soignée.
Si, bien avant la psychologie positive, les chercheurs s’étaient accordé sur le fait que la capacité à être heureux relevait purement de la génétique, une chercheuse américaine de l’Université UC Davis en Californie, est venue nuancer cette conclusion trop hâtive. Elle a pris en considération les effets secondaires observables chez les personnes heureuses : elles se sentent plus reliées aux gens qui les entourent, elles sont plus engagées dans leurs projets, elles sont en meilleure santé ! A la question « D’où vient la capacité à se sentir heureux ? », cette chercheuse arrive aux conclusions suivantes :
- Le bonheur est prédéterminé par nos gênes à 50 %. Il est lié à notre capacité biologique à sécréter certains neurotransmetteurs responsables de la sensation de bien-être, tels que les endorphines, la sérotonine ou encore l’ocytocine, connue comme l’hormone de l’attachement.
- Le bonheur dépend des conditions extérieures à 10 %. En voilà une donnée intéressante ! N’avons-nous pas tous de longues listes d’objectifs, de désirs et de rêves que nous aimerions concrétiser en pensant qu’une fois que ça sera le cas, nous pourrons enfin être heureux ? Ces 10% nous révèlent que, si parfois certains changements de vie sont nécessaires, le bonheur ne doit pas être conditionné à des circonstances extérieures comme le succès, l’argent, la météo, ou encore le physique.
- Le bonheur est conditionné par la lecture de notre vécu à 40%, c’est-à-dire par notre interprétation subjective de ce que nous vivons. On s’est aperçu que les gens les plus heureux, lorsqu’ils subissent des événements difficiles, ont la capacité à vite se remettre de leurs émotions désagréables, à trouver des alternatives et à continuer d’avancer. Ils interprètent les revers comme des défis à dépasser plutôt que comme des malheurs ou des obstacles insurmontables.
C’est précisément suite à des aléas de la vie que Florence Servan-Schreiber a rebondi et a « fleuri », un terme de psychologie positive qui désigne « le fait d’aimer la façon singulière dont on contribue au monde ». Elle a eu l’occasion de se former à cette science du bonheur, elle a pris le temps d’en appliquer les principes et a entrepris d’écrire son premier livre « 3 kifs par jour », qui a rapidement rencontré le succès. Plus tard, suite au décès de son cousin, le célèbre psychiatre David Servan-Schreiber, elle a décidé de reprendre son école de formation à la technique EMDR pour perpétuer le travail de David. Malgré son manque d’appétit pour le management et les doutes que lui insufflaient les petites voix dans sa tête, elle s’est lancée et a connu l’épanouissement.
Elle s’est alors naturellement tournée vers la psychologie positive pour comprendre les facteurs et les causes de sa belle réussite que pourtant, d’après elle, rien ne laissait présager. Une réussite qu’elle attribue à l’utilisation de ses « superpouvoirs ».
En effet, les chercheurs en psychologie positive avaient de leur côté identifié 24 qualités, appelées « forces de caractère », qu’il est possible de connaître en répondant à un questionnaire : être drôle, persévérant, honnête, créatif, curieux, avoir le sens de la justice, etc. Des qualités somme toutes banales mais qui classées dans l’ordre qui nous correspond de 1 à 24 forment « un alliage unique de ce que nous sommes et de ce que nous avons de meilleur ». Elles forment véritablement nos superpouvoirs ; elles nous rendent différents, uniques, performants, attachants ! Si nous utilisons nos superpouvoirs, c’est-à-dire que nous faisons honneur à notre mode de fonctionnement propre, nous avons toutes les chances de réussir tout en prenant du plaisir.
Dans ses explorations, notre conférencière s’est intéressée à d’autres découvertes scientifiques, qui jouent un rôle dans le bonheur :
- Le besoin des autres. Nous sommes des créatures sociales ; nous avons tous besoin d’être considérés par les autres et que l’on porte un regard positif sur nous. Une bonne manière d’agir sur les 40% sur lesquels nous avons la main en matière de bonheur, est d’éviter les personnes qui portent des jugements négatifs sur nous et de rechercher des miroirs positifs.
- L’état d’esprit positif, qui peut être facilement provoqué par un geste de reconnaissance, un encouragement ou un sourire, augmente la mémoire, rend plus efficace, plus créatif, plus performent. Nous sommes plus compétents avec un état d’esprit positif qu’avec un état neutre ou contrarié.
- La créativité. Il y a des activités ou des actions qui nous font véritablement vivre des « moments de bonheur extrême », au cours desquels nous engageons nos compétences vers un objectif pour lequel nous allons recevoir un feedback et qui nous font perdre la notion de nous-mêmes tout comme la notion du temps. Il est important de savoir ce qui nous plonge dans cet état si particulier de pleine présence, où notre créativité et notre concentration sont à leur maximum, et de nous assurer que nous le faisons souvent.
Pour clôturer la conférence sur une notre très concrète, Florence Servan-Schreiber nous fait cadeau d’une liste de « trucs » validés par la science pour être plus heureux :
- Savourer le moment présent
- Cesser de se comparer
- Attacher moins d’importance à l’argent
- Rechercher à la fois le plaisir, l’engagement et le sens
- Chérir les gens qui nous entourent
- Bouger
- Cultiver la gratitude
- Donner sans attendre de retour
- Sourire
Article rédigé par Rachel Vieira Gomes, sophrologue (www.socolibris.lu), d’après les propos de Florence Servan-Schreiber lors de conférence « La science du bonheur » le 29 mars 2019.
Le vendredi 29 mars 2019, le centre Metz Congrès Robert Schuman affichait salle comble à l’occasion de la conférence de Florence Servan-Schreiber, « La science du bonheur », organisée par le Comité de Moselle de la Ligue contre le Cancer et le Centre Pierre Janet. Formée à la psychologie positive, une discipline jeune de 20 ans qui s’intéresse à l’épanouissement des personnes et au fonctionnement optimal des organisations, l’auteure et conférencière donnait des clés, validées par la science, pour nous sentir plus heureux au quotidien.
Et si au lieu de porter notre attention sur les dysfonctionnements et le mal-être, nous nous intéressions à ce qui rend heureux ? C’est l’approche du verre à moitié plein que propose la psychologie positive, dont l’objet d’étude scientifique est d’établir des principes généraux de fonctionnement, de comportements et d’habitudes qui favorisent le bonheur. A ne pas confondre avec la pensée positive, sans fondement scientifique, précise la conférencière, qui nous ferait voir le monde avec des lunettes roses et nier les souffrances. La « science du bonheur », elle, est préventive et nous apprend à être davantage préparé à affronter les coups durs !
Alors, comment qualifier le bonheur ? Pour poser les bases, commençons par ce qu’il n’est pas : le bonheur n’est pas le contraire du malheur puisque l’un n’existe pas sans l’autre. L’humain oscille en permanence entre ces deux états. Cette réalité n’est pas le signe d’un manque d’épanouissement mais bien la preuve que nous sommes vivants ! En revanche, l’apathie l’est ; cet état figé d’indifférence, où l’on ne ressent plus de sentiments de bonheur ni de malheur, est du ressort de la psychologie « traditionnelle » car la pathologie doit être soignée.
Si, bien avant la psychologie positive, les chercheurs s’étaient accordé sur le fait que la capacité à être heureux relevait purement de la génétique, une chercheuse américaine de l’Université UC Davis en Californie, est venue nuancer cette conclusion trop hâtive. Elle a pris en considération les effets secondaires observables chez les personnes heureuses : elles se sentent plus reliées aux gens qui les entourent, elles sont plus engagées dans leurs projets, elles sont en meilleure santé ! A la question « D’où vient la capacité à se sentir heureux ? », cette chercheuse arrive aux conclusions suivantes :
- Le bonheur est prédéterminé par nos gênes à 50 %. Il est lié à notre capacité biologique à sécréter certains neurotransmetteurs responsables de la sensation de bien-être, tels que les endorphines, la sérotonine ou encore l’ocytocine, connue comme l’hormone de l’attachement.
- Le bonheur dépend des conditions extérieures à 10 %. En voilà une donnée intéressante ! N’avons-nous pas tous de longues listes d’objectifs, de désirs et de rêves que nous aimerions concrétiser en pensant qu’une fois que ça sera le cas, nous pourrons enfin être heureux ? Ces 10% nous révèlent que, si parfois certains changements de vie sont nécessaires, le bonheur ne doit pas être conditionné à des circonstances extérieures comme le succès, l’argent, la météo, ou encore le physique.
- Le bonheur est conditionné par la lecture de notre vécu à 40%, c’est-à-dire par notre interprétation subjective de ce que nous vivons. On s’est aperçu que les gens les plus heureux, lorsqu’ils subissent des événements difficiles, ont la capacité à vite se remettre de leurs émotions désagréables, à trouver des alternatives et à continuer d’avancer. Ils interprètent les revers comme des défis à dépasser plutôt que comme des malheurs ou des obstacles insurmontables.
C’est précisément suite à des aléas de la vie que Florence Servan-Schreiber a rebondi et a « fleuri », un terme de psychologie positive qui désigne « le fait d’aimer la façon singulière dont on contribue au monde ». Elle a eu l’occasion de se former à cette science du bonheur, elle a pris le temps d’en appliquer les principes et a entrepris d’écrire son premier livre « 3 kifs par jour », qui a rapidement rencontré le succès. Plus tard, suite au décès de son cousin, le célèbre psychiatre David Servan-Schreiber, elle a décidé de reprendre son école de formation à la technique EMDR pour perpétuer le travail de David. Malgré son manque d’appétit pour le management et les doutes que lui insufflaient les petites voix dans sa tête, elle s’est lancée et a connu l’épanouissement.
Elle s’est alors naturellement tournée vers la psychologie positive pour comprendre les facteurs et les causes de sa belle réussite que pourtant, d’après elle, rien ne laissait présager. Une réussite qu’elle attribue à l’utilisation de ses « superpouvoirs ».
En effet, les chercheurs en psychologie positive avaient de leur côté identifié 24 qualités, appelées « forces de caractère », qu’il est possible de connaître en répondant à un questionnaire : être drôle, persévérant, honnête, créatif, curieux, avoir le sens de la justice, etc. Des qualités somme toutes banales mais qui classées dans l’ordre qui nous correspond de 1 à 24 forment « un alliage unique de ce que nous sommes et de ce que nous avons de meilleur ». Elles forment véritablement nos superpouvoirs ; elles nous rendent différents, uniques, performants, attachants ! Si nous utilisons nos superpouvoirs, c’est-à-dire que nous faisons honneur à notre mode de fonctionnement propre, nous avons toutes les chances de réussir tout en prenant du plaisir.
Dans ses explorations, notre conférencière s’est intéressée à d’autres découvertes scientifiques, qui jouent un rôle dans le bonheur :
- Le besoin des autres. Nous sommes des créatures sociales ; nous avons tous besoin d’être considérés par les autres et que l’on porte un regard positif sur nous. Une bonne manière d’agir sur les 40% sur lesquels nous avons la main en matière de bonheur, est d’éviter les personnes qui portent des jugements négatifs sur nous et de rechercher des miroirs positifs.
- L’état d’esprit positif, qui peut être facilement provoqué par un geste de reconnaissance, un encouragement ou un sourire, augmente la mémoire, rend plus efficace, plus créatif, plus performent. Nous sommes plus compétents avec un état d’esprit positif qu’avec un état neutre ou contrarié.
- La créativité. Il y a des activités ou des actions qui nous font véritablement vivre des « moments de bonheur extrême », au cours desquels nous engageons nos compétences vers un objectif pour lequel nous allons recevoir un feedback et qui nous font perdre la notion de nous-mêmes tout comme la notion du temps. Il est important de savoir ce qui nous plonge dans cet état si particulier de pleine présence, où notre créativité et notre concentration sont à leur maximum, et de nous assurer que nous le faisons souvent.
Pour clôturer la conférence sur une notre très concrète, Florence Servan-Schreiber nous fait cadeau d’une liste de « trucs » validés par la science pour être plus heureux :
- Savourer le moment présent
- Cesser de se comparer
- Attacher moins d’importance à l’argent
- Rechercher à la fois le plaisir, l’engagement et le sens
- Chérir les gens qui nous entourent
- Bouger
- Cultiver la gratitude
- Donner sans attendre de retour
- Sourire
Article rédigé par Rachel Vieira Gomes, sophrologue (www.socolibris.lu), d’après les propos de Florence Servan-Schreiber lors de conférence « La science du bonheur » le 29 mars 2019.